Éditorial - Éric Besson
Le numérique a révolutionné nos modes de vie et notre manière de travailler. C’est un formidable levier de croissance, d’emploi et de compétitivité : 25 % et bientôt 33 % des gains de productivité en France sont générés
par les technologies numériques. Les 100 premiers éditeurs français de logiciel totalisent 4.7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ce qui représente une croissance de 16 % en 2010.
Grâce au Président de la République, la France s’est engagée dans une conquête sans précédent des nouvelles opportunités offertes par l’économie numérique. Jamais autant n’avait été fait en si peu de temps pour développer,
protéger et exporter nos savoir-faire et nos technologies dans ce domaine.
Le premier pilier de cette offensive consiste à garantir le maintien et le développement en France des éditeurs de logiciels et des entreprises innovantes. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place :
- le fonds national d’amorçage : ce fonds de 400 millions d’euros va garantir l’émergence des PME les plus innovantes et soutenir leur croissance ;
- le fonds stratégique d’investissement (FSI) : doté de 20 milliards d’euros, ce fonds prend des participations dans des entreprises porteuses de croissance et de compétitivité pour l’économie française.
Le second pilier de notre action consiste à financer des investissements d’avenir pour relever notamment le défi du cloud computing. Cette évolution va profondément bouleverser lamanière de vendre et d’utiliser les logiciels.
En France, la qualité des infrastructures de haut débit, l’excellence technologique et la structuration des acteurs dans les pôles de compétitivité font du cloud computing une source de nouveaux débouchés. Pour aller
plus loin, le gouvernement a prévu :
- un appel à projets de plusieurs dizaines de millions d’euros pour soutenir l’excellence technologique dans ce domaine ;
- un fonds de 1,4 milliards d’euros pour l'économie numérique, qui investira dans des projets viables de ce secteur.
Nous pouvons être fiers de l’ampleur des moyens mobilisés et des outils dont notre pays est désormais doté.
Je forme le voeu que les acteurs français du logiciel puissent ainsi devenir les leaders européens du logiciel à la demande.
Éric Besson
Ministre en charge de l’industrie,
de l’énergie et de l’économie numérique
Éditorial – Bernard-Louis Roques
Voici la 7ème édition du Truffle 100, le palmarès des éditeurs de logiciels Français.
Le Truffle 100 est un observatoire de l'industrie du logiciel, réalisé par Truffle Capital, société de capital risque
européenne, grâce aux analystes du Teknowlogy (Centre d'eXpertise des Progiciels). Reprises par les principaux médias professionnels, ses conclusions sont largement diffusées.
Le site truffle100.fr attire chaque mois plusieurs dizaines de milliers de visiteurs uniques.
2010 a été une année de sortie de crise: les chiffres d'affaires sont repartis à la hausse (+16 %), les marges sont restaurées.
Sur le plan des Fusions & Acquisitions, c’est plutôt l’accalmie avec seulement 2 éditeurs
du Truffle 100 ayant fait l’objet d’une acquisition l’an dernier.
L'industrie du logiciel continue de créer des emplois qualifiés (1000 nouveaux postes de R&D) et demeure réticente à délocaliser, considérant qu'il est critique de conserver la maîtrise de sa technologie.
L'édition de logiciel est en France un métier de PME audacieuses et dynamiques : une seule entreprise nationale dépasse le milliard d'euros de chiffre d'affaires, le 50ème du classement réalise 15m€ et le 100ème 7m€!
Les éditeurs freinent leurs dépenses totales en R&D, qui n'augmentent que de 1%. Sans doute ne se sentent-ils pas encore soutenus par une Stratégie industrielle volontariste. La réforme du statut des
Jeunes Entreprises Innovantes (JEI), trop uniformément raboté, les pénalise. Leur demande d'implémentation d'un Small Business Act (SBA), caracolant en tête de leurs revendications
année après année, n'a pas d'écho dans le monde politique, alors qu'une telle mesure créerait des milliers d'emplois sans peser sur le budget de l'Etat.
Les éditeurs méritent d'être placés au coeur de la stratégie industrielle. Ils offrent d'excellentes garanties de retour sur investissement pour l'argent public, de contribution pérenne et durable à la croissance, et créent
les emplois qui occuperont les générations à venir.
Bernard-Louis Roques
Directeur Général et co-fondateur,
Truffle Capital
Le "Small Business Act", voté le 30 juillet 1953, est le texte fondateur de la politique américaine d'aide en faveur des PME (23 % des appels d'offres publics leurs sont réservés). Cette loi-cadre a affirmé la nécessité
d'orienter prioritairement l'action des pouvoirs publics vers la petite entreprise, conçue comme l'élément le plus dynamique de l'économie.
Le statut des JEI, mis en place par la loi de finances pour 2004, a vocation
à apporter un soutien significatif à des jeunes entreprises très actives en R&D dans les premières années de leur développement. Fin 2010, dans le cadre de la loi de finance: "coup de rabot" sur ce statut (dégressivité
des exonérations et plafonnement), apportant une économie réduite.
2010 a été une année de sortie de crise: les chiffres d'affaires sont repartis à la hausse (+16 %), les marges sont restaurées. Sur le plan des Fusions & Acquisitions, c’est plutôt l’accalmie avec seulement
2 éditeurs du
Truffle 100 ayant fait l’objet d’une acquisition l’an dernier.
L'industrie du logiciel continue de créer des emplois qualifiés (1000 nouveaux postes de R&D) et demeure réticente à délocaliser, considérant qu'il est critique de conserver la maîtrise de sa technologie.
L'édition de logiciel est en France un métier de PME audacieuses et dynamiques : une seule entreprise nationale dépasse le milliard d'euros de chiffre d'affaires, le 50ème du classement réalise 15m€ et le 100ème
7m€!
La création d’emplois ne faiblit pas
en milliers d'emploi |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
Effectif total
|
|
50,16
|
50,85
|
51,20
|
53,93
|
57,49
|
R&D
|
6,90
|
9,93
|
9,92
|
10,09
|
10,52
|
11,46
|
Poids des effectifs R&D, 20 % de l’effectif total, une constante depuis 2006.
Poids des éditeurs
% de l’effectif total |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
Poids des 20 premiers
|
79
|
78
|
75
|
77
|
77
|
Poids des 10 premiers
|
68
|
66
|
64
|
67
|
67
|
Poids des 5 premiers
|
61
|
57
|
52
|
45
|
46
|
Poids des 3 premiers
|
51
|
49
|
51
|
40
|
41
|
L’investissement en R&D marque le pas : 758 M€ investis (contre 750 en 2009)
La délocalisation de la R&D n'a plus la cote, 80 % des éditeurs n’envisagent pas la délocalisation de leur R&D
% des éditeurs |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
|
67
|
73
|
71
|
68
|
63
|
80
|
Profitabilité restaurée
% du CA total |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
|
8,6
|
9,3
|
11,4
|
11,4
|
7,6
|
4,3
|
6,6
|
Le résultat net total du Top 100 : 543 M€ contre 254 M€ en 2009 (432 en 2008)
Les profits mieux répartis
% du résultat total |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
Poids des 5 premiers
|
81
|
90
|
55
|
84
|
91
|
64
|
Poids des 3 premiers |
67
|
70
|
62
|
79
|
81
|
56
|
Accès aux marchés boursiers
Nombre d’éditeurs côtés |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
|
16
|
23
|
25
|
26
|
30
|
33
|
31
|
Domination de l’Ile-de-France
Les deux principales régions représentent 90 % du CA
La région Ile-de-France
- 80% du CA Edition
- 81% des effectifs
- 76% des effectifs R&D
La région Rhône-Alpes
- 10% du CA Edition
- 8% des effectifs
- 9% des effectifs R&D
Mesures publiques susceptibles de favoriser le développement vues par les éditeurs, constance des revendications : le SBA en N°1
- N°1 Small Business Act 57%
- N°2 Financement 48%
- N°3 Programmes européens de R&D 44%
Cartographie applicative de l’offre Truffle 100
Les tendances qui tireront le marché en 2011
Perception du Top 100
Les 10 tendances
Les 10 tendances qui tireront le marché en 2011 vues par le Teknowlogy
Au début de cette deuxième décennie du XXIème siècle, le logiciel d'entreprise subit de profondes mutations. Sa structure, ses modes de consommation et jusqu'à ses processus de conception et de production sont bouleversés. La généralisation du modèle SaaS associé au cloud computing, la virtualisation, les applications mobiles, les approches de type "Green", le boom des réseaux sociaux changent les usages de l'outil informatique. Voici, selon les analystes du Teknowlogy, les 10 tendances de l'année 2011, que confortent les conclusions du Truffle100.
Laurent Calot
Président du Directoire,
Le Teknowlogy
- Cloud computing : une révolution en marche
C'est le buzz de l'année. Les entreprises sont encore loin d'avoir toutes propulsé leurs salles blanches dans "les nuages", mais
le concept est dans tous les esprits. Plus qu'une nième technologie, le "cloud" est une conception révolutionnaire de l'informatique qui induit de nouveaux usages et modes de consommation.
La possibilité offerte à l'utilisateur de disposer librement, à sa demande, de ressources informatiques diverses (matériels, logiciels, applicatifs et services) et de ne les payer qu'à l'usage,
sans investissement lourd, a en effet de quoi séduire. Les entreprises voient dans cette nouvelle approche de l'externalisation du SI l'avantage de maîtriser leurs coûts de fonctionnement,
voire unemeilleure qualité de service. Les freins technologiques et culturels demeurent toutefois puissants et la mise au point dumodèle, qui suppose disponibilité et sécurité comme conditions
sine qua non, reste à parfaire. Le déploiement du cloud cherche ses formules. Aussi voit-on coexister différentes approches : cloud privé (sans externalisation), cloud communautaire (partage
entre entreprises ayant des préoccupations communes), cloud public (un même fournisseur offrant ses services à un grand nombre d'entreprises), cloud hybride (combinaison de plusieurs types
de clouds). Les éditeurs travaillent à l'élaboration d'offres diverses de plateformes (PaaS), d'infrastructures (IaaS) et d'applicatifs (SaaS...) qui soient pour eux économiquement viables,
en s'appuyant sur le principe de mutualisation de fonctions standard et sur l'enrichissement prometteur de services de personnalisation (fournis par un écosystème de partenaires spécialisés)
pour mieux répondre aux attentes du marché.
- La virtualisation rampante du système d'information
C'est le pré-requis technique du cloud. La virtualisation des serveurs, des unités de stockage et des postes de travail
(ce qu'on appelle aussi la "dématérialisation du système d'information") a commencé il y a déjà plusieurs années, bien avant que ne soit médiatisé et défini le principe du cloud. Avec le
cloud, la virtualisation, engagée avec les serveurs, s'étend à toutes les ressources, gagne les couches hautes du système d'information, englobant les postes de travail et les applicatifs.
De même que le cloud, la virtualisation participe au mouvement général de l'éclatement des infrastructures traditionnelles. L'impact (sur l'organisation de l'entreprise et notamment sur la
DSI) d'une virtualisation totale de l'informatique n'est pas négligeable : les entreprises doivent s'y préparer.
- La vague du SaaS portée par le Cloud
Né dans le sillage de l'ASP (dont plus personne ou presque ne parle aujourd'hui), le Software as a service, combinaison de logiciel et
de service, gagne en crédibilité pour les prescripteurs : la facilité d'accès qu'il apporte à l'outil de gestion (accès par Internet, comme à la maison !), le principe de la tarification
en mode locatif (aidant l'entreprise à maîtriser ses coûts opérationnels) et l'hébergement du logiciel chez l'éditeur ou chez un prestataire tiers (allégeant l'utilisateur des contraintes
demaintenance et d'évolution), constituent les principaux atouts du logiciel en mode SaaS. Les architectures et offres proposées "en nuages" par divers hébergeurs vont contribuer à booster
le SaaS, avec la proposition de bouquets applicatifs dans une offre globale incluant des services plus ou moins personnalisés. Tous les éditeurs de logiciels, quel que soit le domaine de
gestion, l'ont bien compris et proposent désormais une version SaaS, ou du moins en mode hébergé/locatif de leurs solutions. Le progiciel traditionnel ("on premise") a vécu, vive le "progicloud".
- La dématérialisation tous azimuts
Le terme de dématérialisation, souvent galvaudé, porte à confusion. Il désigne une tendance générale de l'évolution du système d'information
mais ses applications sont diverses. Il ne faut pas confondre la dématérialisation du SI (virtualisation), la dématérialisation des logiciels (SaaS), la dématérialisation des documents (passage
du papier au numérique) et des flux documentaires, et enfin la dématérialisation des processus. Cette dernière tendance gagne les processus métier, bouscule les habitudes de travail, déporte
les tâches à valeur ajoutée etmodifie les relations de l'entreprise avec lemonde extérieur. Les processus RH (dématérialisation du bulletin de paie, télédéclarations, e-recrutement, e-formation...)
font figure de proue dans le domaine.
- La BI au service de l'analyse du business
Le décisionnel ne cesse d'évoluer, pour répondre à des besoins de plus en plus diversifiés, à des populations de plus en plus importantes.
Les éditeurs ont tenté de combler les attentes d'outils plus ouverts, moins coûteux, plus faciles d'usage, afin d'en démocratiser l'accès à tous les étages de l'entreprise. Des solutions
plus light, plus agiles, user friendly, utilisables à la demande, se multiplient. Les grandes plateformes sont poussées par ce mouvement de démocratisation. Pour être plus proches de l'utilisateur
métier et néanmoins être capables de prendre rapidement en compte une forte volumétrie d'informations, il a fallu trouver des techniques nouvelles (BI inmemory) accélérant la restitution
des requêtes. Le marché réclame maintenant des outils permettant d'anticiper la prise de décision (BI "prédictive"). Surtout, il faut noter le formidable essor de ce que l'on appelle le Business
Analytics : les fonctions décisionnelles ne sont plus un simple outil d'aide à la décision, elles fonctionnent comme support direct et quotidien dumétier et du business, du reporting financier,
de l'analyse des ventes et des clients, et de la performance globale de l'entreprise.
- De l'informatique à la gestion de l'information
De la gestion de la donnée brute, formatée, structurée, sagement hébergée dans les bases et les entrepôts de données, on est
passé à une autre dimension : le traitement de l'information. A côté des données de référence de l'entreprise (MDM), on trouve d'autres contenus, encore plus chargés de sens, mais ceux-ci,
non-structurés, sont protéiformes, multimédia, issus du web et... voués à une formidable et exponentielle volumétrie. Pour éviter les effets pervers de l'infobésité, ces informations et contenus,
dont il faut identifier et contrôler la valeur, le sens et la pertinence, doivent être, dès leur création, épluchés, suivis, sécurisés, indexés, agrégés, partagés, valorisés, diffusés, authentifiés,
certifiés, archivés. C'est tout l'enjeu de la gestion de contenu, de la dématérialisation documentaire et de l'ECM. L'Information Management a vocation à se superposer au système d'information
et à irriguer en transversal l'ensemble des domaines de gestion de l'entreprise. Les logiciels très divers sollicités tout au long du cycle de vie de l'information sont promis à un bel avenir.
- Le "social", nouvelle dimension du collaboratif
La collaboration ne se cantonne plus à des outils de partage de documents en réseau complétés de workflows de validation. Alors
que l'entreprise moderne connaît un éclatement de ses structures hiérarchiques traditionnelles (même si "l'entreprise 2.0" reste une utopie !), les réseaux sociaux d'entreprise (RSE) ont
vocation à assurer aujourd'hui une communication plus directe, plus immédiate, conversationnelle. Tous les acteurs de l'entreprise, internes (salariés) comme externes (partenaires, fournisseurs,
clients) sont concernés. D'où toutes les déclinaisons du terme "social" (c'est-à-dire collaboratif) applicables aux divers domaines de gestion: CRM social, RH social, BI social, BPM social,
etc. De façon plus générale, les logiciels de dernière génération, grâce à l'apport des technologies Web 2.0, tiennent mieux compte de l'individu et de la relation interpersonnelle.
- Les applications mobiles : ça bouge !
Les services mobiles vont connaître dès 2011 un véritable boom grâce au standard NFC ("Near Field Communication"). La GSMA, association
internationale de près de 800 opérateurs mobiles, vient en effet de s'engager en faveur de cette technologie qui ouvre d'immenses perspectives dans les applications de paiement et d'authentification
de la personne, rendant possible le déploiement à grande échelle d'une quantité de nouveaux services : paiement sans contact, billetterie dématérialisée, porte-monnaie électronique, titres
de transport (tickets, cartes d'embarquement), coupons de réduction et cartes de fidélité, abonnements à des services divers, lecture d'affiches interactives (informations touristiques, horaires
de bus, informations commerciales...), transfert de données personnelles et d'argent entre particuliers, accès sécurisé à des bâtiments, etc. Les fonctions CRM,marketing, logistique et transport
sont directement concernées.
- Agilité et personnalisation
Dans un contexte économique général où l'incertain est devenu la règle, les entreprises ont toujours de plus en plus besoin de solutions capables
de s'adapter rapidement à des contraintes de gestion fréquemment remise en question ou à des cas particuliers, voire exceptionnels. Tous les éditeurs ont pris conscience de cette demande
forte du marché. Les éditeurs assouplissent les modes de paramétrage, trouvent des astuces pour faciliter l'évolutivité de leurs offres. Les architectures SOA sont conçues pour assembler
des fonctions et services à la façon d'un jeu de Lego. Les systèmes de gestion des règles métier ont vocation à traiter plus souplement que les ERP des systèmes de gestion complexes ou très
spécialisés. Dans le domaine très porteur du BPM (gestion des processus métier), l'on voit apparaître des solutions flexibles et évolutives, aussi performantes que des développements spécifiques
maismoins coûteuses. La gestion des processus et des documents devient capable de gérer des processus métier particuliers, au cas par cas (Case Management).
- Green software : la poussée verte
Alors que le prix du pétrole augmente à nouveau de façon sensible, l'objectif principal, notamment dans des secteurs comme la gestion industrielle,
la gestion des bâtiments, la logistique et es transports, reste la capacité des progiciels à accompagner les entreprises vers de nouveaux modèles, dont les mots-clés sont : "green", développement
durable, risk management . Un travail en profondeur qui émerge à peine dans le monde du progiciel. Ce qui commence à être visible aujourd’hui : le reporting extra financier, c'est-à-dire
la mesure sur tableaux de bord des consommations et les empreintes carbone, les outils de construction du reporting sociétal et environnemental (RSE), la mesure de la conformité aux règlementaires
de plus en plus contraignants et enfin les outils de pilotage des projets.